L’homme moderne a perdu la faculté de transcender son immédiateté.
L’individualisme et le pragmentisme ont peu à peu simplifié notre regard. Le monde tel qu’il est vécu est le monde tel qu’on le voit et tel qu’il est senti. La chose qui existe est la chose qui nous concerne.
Le pragmatisme ne voit que les problèmes qu’on peut résoudre tout de suite. On évite les autres. On a réduit le monde à des problèmes solubles.
Une vision transcendante s’impose en ce moment crucial.
Puisque nous ne sommes pas maîtres de l’univers. Il faut accepter sa vulnérabilité. Se résigner à ne pas avoir toujours la solution du problème, à mourir aussi.
Nous allons vivre désormais avec une inquiétude. Cette fois nous avons compris qu’on ne résout pas tous les problèmes tout de suite. Les virus seront toujours là. Vont muter. Une certaine insousciance a disparu. Nous voulons garder les pieds sur terre bien sûr et faire tout ce qui est possible et nécessaire.
Sauver cette terre, sa nature, sera la chose la plus facile. Mais se résigner à ne plus se croire les maîtres sur cette terre sera autrement difficile. Chacun aura son idée à lui, les religions vont réapparaître et se manifester, la politique s’en mêler, on cherchera d’autres réponses économiques. Et la paix durera?
Parions sur les Hommes de Bonne Volonté.
Rêvons.