Roman de Javier Cercas

On peut écrire un roman, tout un roman, en se posant la question de vouloir ou pas vouloir en écrire un.

Le genre roman permet tout ou presque. Du moment que le lecteur suit, n’abandonne pas, c’est bon.

Au début Javier Cercas dans son livre EL imposter nous parle de son hésitation d’écrire son livre sur l’imposteur Enrico Marco. Il a bien fait de l’écrire.

Ce n’est pas seulement un portrait d’un vrai imposteur, son “art” de mentir. C’est aussi un essai sur le mensonge, sur l’histoire, le narcissisme, sur l’histoire récente de son pays, l’Espagne.

Le souvenir historique se distingue bien de l’histoire scientifique. Le souvenir historique peut devenir trompeur. Il peut être manipulé et devenir menteur. Le vingtième siècle nous en a donné pas mal d’exemples, des exemples à ne pas suivre. Et il suffit de regarder autour de nous pour constater qu’il en est de même aujourd’hui.


L’auteur y a inséré des articles écrits pour El Pais, journal espagnol réputé L’auteur y a inséré des articles écrits pour El Pais, journal espagnol réputé. En effet, j’ai lu ce roman comme un (long) article intéressant, captivant parfois. Ce n’est pas un texte magique. Ce sont les idées qui s’en sortent le mieux. Un livre qui nous aide à nous orienter dans l’actualité. On en a besoin en ce moment

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