la lumière blanche
durcit les contours
quelques flasques d’eau
les arbres nus
les couleurs s’estompent
le bois et la pierre
ressemblent à la terre
les terres sont vides
font passer un vent glacial
parfois un air doux les caresse
dans cette solitude
quelques tailleurs de vignes
un chien truffier avec son maître
le temps y passe sans bruit
tout s’immobilise
la route disparaît au tournant
Deux marcheurs mangent sous le chêne
le bois qu’on scie à la machine
la nuit qui vient sans avertir