Dans la pénombre
Les oies sauvages
N’arrêtent pas
de se parler
Les mottes qu’elles trottent
leur donnent à se nourrir
La nuit avance
Deux oies s’alarment
Et s’envolent dans la nuit
Il y en a qui hésitent
Mais toutes s’envolent d’un coup
Dans un fracas assourdissant
Plus rien
Le silence qui s’est installé
N’a rien de reposant
Que deviennent ces oies
Qui fuient le froid
Encore une fois?